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Pascal Pichonnaz,

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L’arrêt de la Cour de Justice genevoise ACJC/530/2022 (8.4.2022)

De l’impossibilité fautive de réparer et la perte des droits

Dans cet arrêt, la Cour de Justice procède à une comparaison utile entre les droits de la garantie selon le code des obligations et selon la norme SIA-118, pour apprécier les conséquences de l’impossibilité objective de réparer le défaut par faute du maître d’ouvrage. Dans le régime de la norme SIA-118, le maître perd tous ses droits à la garantie, alors qu’il en conserve dans le régime du code…

Commentaire de l’arrêt du Tribunal fédéral 4A_23/2021 du 12 décembre 2022

De l’importance de bien définir l’ouvrage objet de la réduction du prix en cas de défauts

Dans cet arrêt, le Tribunal fédéral applique la méthode relative de la réduction du prix pour cause de défaut au seul prix relatif à la pose des parois d’isolation, consistant en une modification de commande par rapport au contrat initial, et non au prix forfaitaire convenu pour l’ouvrage global. Cette méthode de calcul a pour effet d’empêcher le maître d’ouvrage de faire supporter l’essentiel…

Arrêt du Tribunal fédéral du 8 février 2022 (4A_238/2021)

La fixation du prix de l’ouvrage selon l’art. 374 CO: Est-il permis de recourir à l’usage professionnel?

Dans cet arrêt, sans toutefois trancher la question, le Tribunal fédéral s’interroge sur la possibilité de se fonder sur l’usage professionnel pour déterminer le prix de l’ouvrage, lorsque celui-ci n’a pas été fixé par les parties (art. 374 CO). Le Tribunal cantonal valaisan avait en effet fondé son analyse sur les tarifs en régie prévus par la Société Suisse des Entrepreneurs …

Commentaire de l’arrêt du Tribunal cantonal valaisan, C1 18 21, du 24 août 2020, RVJ 2021, p. 271

Une clause de dédit comme indemnité de résiliation anticipée (art. 377 CO)

Dans cet arrêt, le Tribunal cantonal valaisan examine si une clause de dédit au sens de l’art. 160 al. 3 CO doit être payée par un maître de l’ouvrage qui a résilié le contrat conformément à l’art. 377 CO. Admettant le caractère dispositif de la disposition, il retient cela et rejette la possibilité de réduire le montant selon l’art. 163 al. 3 CO. Le commentaire montre pourquoi…

Arrêt du Tribunal cantonal valaisan du 22 février 2019 (C1 16 309)

Une clause d’entrepreneur valable et les conséquences pour le porte-fort

Dans cet arrêt, le Tribunal cantonal valaisan examine la validité d’une clause d’entrepreneur. Le promettant n’ayant pas réussi à faire respecter la clause par un tiers acquéreur, il est tenu de payer au bénéficiaire de la clause des dommages-intérêts correspondant à ceux que le maître de l’ouvrage devrait verser en vertu de l’art. 377 CO. Cet arrêt est l’un des rares…

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